Assurez la sécurité alimentaire et la conformité légale de vos produits
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sont un groupe de plus de 100 substances chimiques différentes qui se forment principalement lors de la combustion incomplète de matière organique telle que le charbon, le pétrole, l’essence et les déchets, ainsi que d’autres substances organiques (tabac, viande grillée, etc.). Les HAP se trouvent généralement sous forme de mélange de deux ou plusieurs de ces composés.
Les HAP présents dans les aliments peuvent provenir de la contamination environnementale (activités industrielles, chauffages, incendies de forêt, etc.) et de procédés incluant le fumage, le séchage ou même le chauffage des aliments. Ces pratiques culinaires peuvent être réalisées tant au niveau industriel qu’au sein des foyers des consommateurs.
Il existe des limites maximales de HAP dans différentes catégories d’aliments en ce qui concerne le contenu maximal d’hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les produits alimentaires. Par conséquent, les produits dont le contenu en HAP dépasse les limites maximales établies par la législation ne peuvent être commercialisés tels quels, ni après leur mélange avec d’autres produits alimentaires, ni utilisés comme ingrédient dans d’autres aliments.
D’autre part, l’acrylamide est un composé organique qui se forme lors de la cuisson ou de la transformation des aliments riches en amidon –comme les pommes de terre ou les céréales– à des températures élevées par friture, grillage ou rôtissage de ces aliments dans différents contextes de préparation (à la maison, dans les restaurants ou dans l’industrie alimentaire). Elle est classée comme “cancérogène probable pour les humains” (Groupe 2A) par l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer (IARC) sur la base des études réalisées sur les animaux.
Le Règlement (UE) 2017/2158, comprend une série de codes de bonnes pratiques visant à réduire l’exposition à l’acrylamide dans la population générale. Il fixe également des valeurs de référence, dont l’objectif est de servir d’indicateurs de l’efficacité des mesures de mitigation adoptées par les différents opérateurs économiques. Bien que le dépassement de ces valeurs de référence n’empêche pas la commercialisation des produits analysés, il oblige l’opérateur à revoir immédiatement son processus de fabrication. De plus, les opérateurs doivent vérifier l’efficacité des mesures de mitigation par l’analyse des produits et le respect des niveaux de référence. Pour leur part, les États membres (en Espagne, les Communautés Autonomes dans l’exercice de leur compétence) effectueront des contrôles officiels régulièrement afin de garantir le respect de la législation alimentaire, cadre dans lequel s’inscrit ce Règlement.